ACTIVITES DU MOIS
de DECEMBRE
SAMEDI 03
Fête de S. Nicolas
-11h30 : activités pour les enfants au Prieuré
jusqu’à 16h30
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Réunion de la
Milice de l’Immaculée
Après la messe – 19h30
DIMANCHE 04
« Petit marché de Noël »
Après la messe de 10h00
Sur le parvis de la chapelle
JEUDI 08
IMMACULEE CONCEPTION
17H30 Adoration
18h30 messe chantée avec le renouvellement de la consécration de la chapelle au Cœur Immaculé de Marie.
SAMEDI 10
15h30-17h30 : cours de doctrine pour adultes
(à la chapelle)
LUNDI 12
Dîner-débat
catéchisme adultes
(19h30 au Prieuré)
SAMEDI 17
19h30 : réunion du cercle Saint-Louis
(au Prieuré)
AUTRES MESSES TRADITIONNELLES
ALLEINS (13)
Chapelle des Pénitents Blancs
2e et 4e dimanche du mois – 18h00
11 DECEMBRE -
Attention : pas de messe le 25 déc.
ST PAUL-3-CHÂTEAUX (26)
3e dim. du mois – 18h00
18 DECEMBRE
VIERGE PELERINE
A partir du 1er octobre2016 jusqu’en octobre 2017, nous proposons à tous les foyers (familles et personnes seules) d’accueillir chez soi une statue de N.-D. de Fatima pendant une semaine (du dimanche au dimanche suivant). Il faudra s’inscrire sur une feuille disponible à la sacristie de la chapelle des Pénitents Noirs.
VENEZ PREPARER NOËL AVEC LA CHORALE !
REPETITION DES CHANTS
2E ET 4E SAMEDI
Contactez Elzéar Basset :
06 26 44 60 83
POUR UNE NOUVELLE ANNEE LITURGIQUE REGARDER JESUS
II faut le regarder.
L’œuvre, une fois achevée, est, dans une certaine mesure, indépendante de l'ouvrier : je peux admirer une cathédrale ou un stade, en ignorant le nom de l'architecte qui les a bâtis ; je peux comprendre un système philosophique, mettons le bergsonisme, sans avoir jamais rencontré Bergson ; je peux même étudier une religion, en faisant abstraction de l'homme qui l’a fondée ou propagée : nous connaissons le bouddhisme sans être bien fixés sur l'état civil de Bouddha.
Mais quand il s'agit du christianisme, impossible de négliger ou d'oublier le Christ ; car le christianisme a été avant tout un événement de l'histoire : l'apparition d'un homme, Jésus de Nazareth. Et la religion chrétienne est bien un credo, une morale, une institution, une liturgie ; mais elle est bien plus une Personne vivante.
Les croyants en savent la raison : au-dessus de la doctrine, il y a le Docteur : le Christ est la Vérité ; au-dessus de la morale, il y a le Législateur : le Christ est la Loi ; au-dessus de l'institution, il y a le Fondateur : le Christ est la Sainteté; au-dessus du culte, il y a le Prêtre -Souverain : le Christ est l'Homme-Dieu.
Le christianisme, c'est le Christ.
Le regarder comme les Apôtres L’ont regardé.
Car les Apôtres L’ont regardé, écouté, suivi ; et ils n'ont guère fait autre chose. Ils se sont groupés autour de ce Maître, non comme des étudiants ayant réussi à un examen, mais comme des hommes gagnés par la personnalité d'un homme. Ils ne suivent pas un cours, ils suivent Jésus ; la leçon inaugurale a été un appel : « Suivez-moi ! » (Matt. 4,19). Leur formation de disciples consiste en un enseignement qui est une amitié de toutes les heures, la vie en commun, la marche sur les mêmes longues routes, avec rechange des longues confidences. Pour les douze, Jésus est à la fois le Révélateur et la Révélation, le Maître et aussi la leçon ; quand la leçon les dépasse, leur amour pour le Maître la rend plus accessible; et plus acceptable quand elle est austère. L'un d'entre eux a résumé toute leur éducation par cette phrase simple, aux profondeurs d'abîme : « Nous avons vu, nous avons entendu, nous avons touché le Verbe de vie !»(1 Ep. Jean, 1, 1).
Nous pouvons le voir.
A vingt siècles de distance, nous-mêmes pouvons encore le voir grâce à l'Evangile. Les évangélistes ignorent les techniques de l'histoire ; ils n'ont aucune rouerie d'écrivain, aucune élégance littéraire ; et tout cela nous rassure. Le plus important d'ailleurs c'est qu'ils furent témoins immédiats des événements ou recueillirent immédiatement les confidences de ces témoins.
Mieux encore, ils n'ont pas entrepris de nous faire le portrait de Jésus ; ils ont noté simplement, à la suite et sans toujours beaucoup d'ordre, des faits, des attitudes, des paroles. Un portrait, laborieusement achevé après de multiples séances de pose, peut être un chef-d'œuvre, quand il est signé Holbein ou Rubens. Mais une suite de croquis hâtifs : ce profil, ce geste révélateur, cette expression fugitive, est souvent plus proche encore de la vie.
Regardons-le agir et vivre et laissons-nous faire ; n'essayons pas d'unir trop vite tous les traits en une belle composition qui risquerait d'être froide. Laissons-nous faire et laissons-nous prendre. D'ailleurs, dès qu'on l'a vu, on est pris. Ses ennemis le savent bien qui, pour lutter contre cette beauté redoutable, voilent la face du Christ — car, depuis les bourreaux de la Passion, ils se passent ce fameux voile : on n'a pas trouvé mieux. — Mais ses disciples éprouvent bien plus encore cette fascination : tel saint Paul, à qui il a suffi de le voir un instant sur le chemin de Damas, pour être converti, littéralement retourné, et, comme il le dit lui-même, « empoigné par le Christ Jésus » (Ep. Phil. 3, 12).
Georges Sallet, S.J. –
Richesses du Dogme Chrétien