FORMATION DOCTRINALE MENSUELLE
Pour les enfants
Catéchisme et liturgie
Avignon : samedi 9h30
Tavel : vendredi 18h00
Responsable : ab. Beauvais
Pour les adolescents
Apologétique
(défense de la Foi)
Lieu : Prieuré St-Bénezet
1 samedi/mois11h30-16h00
Responsable : Yves Tillard
Pas de réunion en février
Cercle saint Louis
Les Encycliques papales
Lieu : Prieuré St-Bénezet
3e samedi du mois - 19h30
Responsable : ab. Beauvais
Prochaine réunion :
SAMEDI 25 février
Doctrine
Catéchisme adultes
2e samedi du mois
15h30-17h30
Prochaine réunion :
SAMEDI 11 février
A la chapelle
Pour jeunes foyers
Cercle Saint-Bénézet
Doctrine familiale et sociale de l’Eglise
Lieu variable
1 vendredi soir/mois
Responsable : Louis Millet
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Mouvement de la Jeunesse Catholique
de France
Du 17 au 19 fév., le prieuré reçoit en stage 1er Degré une vingtaine de jeunes gens et jeunes filles de la région Rhône-Alpes et Sud-Est.
VIERGE PELERINE
A partir du 1er octobre2016 jusqu’en octobre 2017, nous proposons à tous les foyers (familles et personnes seules) d’accueillir chez soi une statue de N.-D. de Fatima pendant une semaine (du dimanche au dimanche suivant). Il faudra s’inscrire sur une feuille disponible à la sacristie de la chapelle des Pénitents Noirs.
AUTRES MESSES TRADITIONNELLES
ALLEINS (13)
Chapelle des Pénitents Blancs
2e et 4e dimanche du mois – 18h00
ST PAUL-3-CHÂTEAUX (26)
3e dim. du mois – 18h00
Le PRIEURE
SAINT –BENEZET
est votre maison commune…
…dans l’attente de son installation définitive a besoin de vous…
-Aide matérielle de toute sorte ;
- Aide financière pour son entretien.
Merci !
A NOTER SUR VOTRE AGENDA
DIMANCHE 02 AVRIL
CHEMIN DE CROIX
dans les rues d’Avignon
+
Départ 15h30
Chapelle des Pénitents Noirs
PREPARONS DEJA NOTRE CARÊME …
Le temps de la perfection chrétienne et des œuvres de perfection
Aux approches des célébrations pascales, bien-aimés, le retour régulier du temps prescrit devrait suffire à nous rappeler le jeûne du carême ; pourtant nous devons y joindre encore notre exhortation, pensant qu'avec l'aide du Seigneur, elle ne sera pas inutile aux tièdes, ni fastidieuse aux fervents. Ces jours ont pour dessein d'obtenir un accroissement de toute notre pratique religieuse ; il n'est donc personne parmi vous, j'en suis persuadé, qui ne se réjouisse d'être stimulé aux bonnes œuvres. Aussi longtemps que nous demeurons mortels, notre nature est sujette au changement : aussi, même si elle s'élève jusqu'au plus haut degré de zèle dans la poursuite des vertus, elle peut cependant toujours rencontrer une occasion de chute aussi bien qu'une occasion de progrès. Et telle est la vraie justice des parfaits qu'ils n'osent jamais se croire parfaits, de peur qu'abandonnant leur résolution de poursuivre le chemin avant d'être au but, ils ne succombent au danger de défaillir au moment même où ils perdraient le désir d'avancer. Nul parmi nous, bien-aimés, n'est si parfait et si saint qu'il ne puisse être encore plus parfait et plus saint : tous ensemble, par conséquent, sans différence de dignité, sans distinction de mérites, courons avec une pieuse avidité du point auquel nous sommes parvenus vers celui que nous n'avons pas encore atteint et, à ce qui est la mesure de notre comportement habituel, ajoutons encore quelque chose comme un complément réellement indispensable. Car il révèle avoir bien peu de piété en d'autres temps, celui qu'en ces jours-ci on ne voit pas en redoubler. C'est donc bien à propos qu'a retenti à nos oreilles la leçon tirée de l'enseignement de l'Apôtre : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » Est-il, en effet, un temps plus favorable que celui-ci, des jours plus propres au salut que ceux-ci, où la guerre est déclarée aux vices, où s'accroît le progrès de toutes les vertus ? En tout temps, il est vrai, ô âme chrétienne, tu devais te tenir en garde contre l'adversaire de ton salut, afin que le tentateur ne trouve nulle brèche ouverte à ses ruses ; mais, en ce moment, il te faut plus de précautions et une prudence plus attentive alors que ton ennemi, toujours le même, redouble ses attaques, sous l'effet d'une jalousie plus agressive: maintenant, en effet, dans le monde entier, le pouvoir lui est enlevé qui lui assurait une domination séculaire, et les armes innombrables de ses captures lui sont ravies.[…]
Qui n'oserait-il pas tenter, lui qui n'a pas même écarté de notre Seigneur Jésus-Christ les entreprises de sa ruse ? […]
A l'école de notre Rédempteur, bien-aimés, nous apprenons donc que « l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui sort de la bouche de Dieu », et qu'il convient au peuple chrétien, en quelque degré d'abstinence qu'il soit établi, de souhaiter plus se nourrir de la parole de Dieu que d'aliment matériel. Embrassons donc ce jeûne solennel avec une dévotion empressée et une foi alerte, et célébrons-le non par une diète stérile, telle que la dictent souvent et la faiblesse du corps et la maladie de l'avarice, mais par une large générosité ; ainsi serons-nous vraiment de ceux dont la Vérité elle-même a dit : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. »
Que les œuvres de la piété fassent nos délices, et remplissons-nous de ces aliments qui nourrissent en vue de l'éternité. Mettons notre joie à soulager les pauvres que rassasieront nos largesses ; réjouissons-nous d'habiller ceux dont nous couvrirons la nudité des vêtements nécessaires ; faisons sentir notre bonté aux alités dans leurs maladies, aux infirmes dans leur faiblesse, aux exilés dans leurs épreuves, aux orphelins dans leur abandon, aux veuves désolées dans leur tristesse; il n'est personne qui, en les aidant, ne puisse s'acquitter d'une certaine part de bienfaisance. Aucun revenu n'est trop petit lorsque le cœur est grand et la mesure de notre miséricorde ou de notre compassion ne dépend pas des limites de notre fortune. L'opulence de la bonne volonté ne manque jamais de mérite, même si l'on a peu de ressources. Les aumônes des riches sont plus importantes, et moindres celles des gens peu aisés, mais le fruit de leurs œuvres ne diffère pas si un même amour les anime.
En ce temps si propice à l'exercice des vertus, bien-aimés, nous pouvons encore nous faire d'autres couronnes sans vider nos greniers, sans rien diminuer de notre argent : c'est en éloignant toute licence, en renonçant à l'ébriété, en domptant la convoitise de la chair sous les lois de la chasteté, en changeant les haines en amitiés, en convertissant les inimitiés en paix, en éteignant la colère par la sérénité, en pardonnant l'injure avec bienveillance […]. C'est par cette discipline, bien-aimés, que l'on obtient la miséricorde de Dieu et que, la culpabilité des fautes effacée, on peut célébrer religieusement la vénérable Pâque.
S. Léon Le Grand – 2e sermon sur le Carême